Dans un billet précédent ("surdouée"), j'ai écris que les femmes intelligentes sont plus dures à identifier comme surdouées, car elles se fondent plus facilement dans la masse. Elles manifestent moins leur supériorité intellectuelle et/ou leur mal-être. Elles prennent sur elles et souffrent en silence. J'ai trouvé au hasard de mes lectures (*) un passage intéressant à ce sujet:
"Si on compte beaucoup moins de femmes que d’hommes parmi les surdoués adultes, alors qu’au départ filles et garçons sont en nombre sensiblement équivalent, cela tient sans doute à ce que les femmes plus que les hommes font le sacrifice de leur supériorité intellectuelle quand elles passent à l’âge adulte. Nous dirons que les femmes sont moins bridées par leur inconscient. Elles sont aussi plus désireuses de fonder une famille et d’avoir des enfants. Mais, bien sûr, ce qui est à craindre, c’est qu’elles reproduisent la relation qu’elles ont entretenue avec leurs parents et que l’enfant soit choisi à son tour pour être le rêve d’un enfant surdoué enfin réussi."
(*) Le devenir des surdoués, Denise Vincent.