Le niveau 3, c'est la désintégration à niveaux multiples spontanée.
La différence est ici majeure avec le niveau précédent (niveau II). L'origine de cette désintégration est soit un choc émotionnel très intense (perte d'un proche, maladie, accident,etc.) soit une accumulation de chocs moins intenses. C'est ce que recouvre le terme « spontané ». Il faut alors imaginer que c'est une grande partie voir toute la structure psychique qui se désintègre, c'est à dire que l'ensemble des choses qui vous constituaient est remise en question : emploi, famille, amis, valeurs, rapport au monde, au vivant, à la spiritualité.. Il faut imaginer une onde de choc dans la psyché. Au niveau II, seul la une petite partie était touchée,sans grande influence sur le reste.
La différence est ici majeure avec le niveau précédent (niveau II). L'origine de cette désintégration est soit un choc émotionnel très intense (perte d'un proche, maladie, accident,etc.) soit une accumulation de chocs moins intenses. C'est ce que recouvre le terme « spontané ». Il faut alors imaginer que c'est une grande partie voir toute la structure psychique qui se désintègre, c'est à dire que l'ensemble des choses qui vous constituaient est remise en question : emploi, famille, amis, valeurs, rapport au monde, au vivant, à la spiritualité.. Il faut imaginer une onde de choc dans la psyché. Au niveau II, seul la une petite partie était touchée,sans grande influence sur le reste.
Mais au niveau III, le choc initial se propage et désintègre toute la structure. C'est comme si momentanément, plus rien n'avait de sens. Et quand je dis momentané, je parle plus en termes de mois et d'année que de jour. Ce processus au départ, est passif. On ne choisit pas d'être en désintégration, on le subit. Concernant le terme « niveaux multiples », il faut le comprendre comme un passage de la 2D à la 3D. Par exemple, au niveau II, la source de son mal-être pouvait se situer dans le choix de telle ou telle carrière, cela restait donc à niveau unique, car les choix étaient de même valeur. Au niveau III, ce n'est plus simplement tel ou tel choix de carrière qui est questionné, mais son parcours tout entier, la notion même de carrière, le but de vos actions et leurs conséquences, etc.. La dépression et l'anxiété vous envahissent, dues à ce décalage entre qui vous étiez avant, la direction que vous preniez et cet immense vide qui apparait. Vous ne savez plus qui vous êtes et il va vous falloir du temps pour vous redécouvrir.
Or ce qu'il ne faut pas oublier c'est qu’à ce moment-là, vous êtes toujours le même au sens social du terme. Vous êtes l'ami, le fils de, l'employé de. Je dis toujours que le plus difficile dans la désintégration positive, ce n'est pas de se créer une nouvelle hiérarchie de valeurs, mais bel et bien de changer cet être social, en somme, changer de vie. Car il est rare de pouvoir tout quitter du jour au lendemain, la vie continue - du moins pour les autres - et vous ne pouvez pas tous arrêter simplement par ce que « ça n'a plus de sens ». Au fur et à mesure du parcours, les dynamismes décrits par Dabrowski apparaissent. Il les voit comme des agents du changement, ce qui est vrai, mais disons que le changement est encore une fois passif. Parce que vous ressentez de la honte ou de la colère, conséquences du jugement et de la perception que vous avez de votre ancien « vous », vous allez vous transformer. En bref, le niveau III est une période de remise en question de tout ce qui vous constitue et de deuil de votre ancienne vie.