3 étapes pour élimiter les problèmes

Voici une méthode simple en trois étapes pour élimiter complètement les problèmes de sa vie.

Étape 1 - Élimiter complètement le mot "problème" de son vocabulaire

Le dictionnaire définit le mot "problème" comme "une chose qui est difficile à gérer ou à comprendre." Au lieu de nommer quelque chose comme un "problème", pourquoi ne pas l'appeler "une situation", que le dictionnaire définit comme "toutes les circonstances et les choses qui se passent à un moment donné, à un endroit donné." Exemple : "j'ai rencontré une situation", au lieu de "j'ai eu un problème". Plus sympa !

Étape 2 - Oublier

C'est étonnant le nombre de choses qui disparaissent de notre esprit  quand on décide d'oublier pour de bon les choses. Plus de rancoeur et de pensées négatives ! On avance pour de bon !

Étape 3 - Concentrer son attention sur la situation que l'on désire, pas celle que l'on ne veut pas

C'est le pouvoir créatif en nous qui crée notre vie à l'image que l'on souhaite. Si vous vous concentrez sur la situation que vous désirez... C'est ce que vous aurez... La situation que vous voulez de toute votre coeur. 

Down to earth

Pause musicale. Un bijou venu tout droit des années 80. Le groupe, "Curiosity killed the cat". La chanson, "Down to earth". Décidément c'est difficile d'être terre-à-terre quand on est un rêveur.

https://www.youtube.com/watch?v=i5tpuCcPfGk

Shooting stars in midnight pastures

And hanging out on clouds beneath the moon

Hitching rides on magic carpets

It's a fairy tale to me but you're in tune

You're shattered by the final frame of the movie scene

That generates your every aim

You ain't no bird and so far what's it's worth

Gonna bring you straight back down down

Plafond de verre

Plus vous rencontrerez du succès, de l'amour, de l'abondance et de la créativité dans votre vie, plus vous vous heurterez à un "plafond de verre" invisible. C'est le seul problème que vous rencontrerez et que vous devrez résoudre pour avancer dans la vie. Ce problème, bien qu'éprouvant, porte en lui un cadeau caché qui n'a pas de prix. Ce cadeau se révèle en explorant et en résolvant ce problème. Il est une connexion authentique avec la source du talent qui est en vous. 

Ce "plafond de verre" est une tendance universelle à s'auto-saboter quand vous atteigniez la limite que vous avez placée arbitrairement pour vous-même. Ce "plafond de verre" est dû à un réglage trop bas de votre autopilote, de votre thermostat personnel réglé sur votre capacité à accomplir et à apprécier un succès ultime. C'est une sorte de peur inconsciente de gagner et de réaliser vos rêves. Ce réglage est établi très tôt dans la vie, au moment où vous n'avez pas de libre-arbitre, où vous ne pensez pas par vous-mêmes.

Plus tard, quand vous vous fixez des objectifs ambitieux et que vous progressez vers l'amour, l'abondance et la créativité qui sont au-dessus des standards établis par votre navigateur automatique, vous vous heurtez au plafond artificiel qui a été mis sur votre chemin vers le succès dans votre inconscient d'enfant. Si vous ne résolvez pas ce problème récurrent qui se met en travers de votre chemin vers la réussite, vous trouverez toujours des moyens de saboter votre progression et de ne pas continuer vers des sommets. Vous devrez briser ces barrières inconscientes pour exprimer et apprécier pleinement votre succès futurs. On identifie quatre barrières :

1. La première barrière est la fausse croyance que vous êtes fondamentalement imparfait d'une certain façon. Si vous avez cette croyance en vous, vous sabotez votre succès car vous pensez êtes mauvais. Si quelque chose de bien se passe, vous gâchez tout pour contrebalancer, car rien de bon ne peut vous arriver.

2. La deuxième barrière est la fausse croyance qu'en réussissant, vous êtes déloyal et que vous laisser des personnes derrière vous. Si vous entretenez ce sentiment, vous sabotez votre succès car vous pensez être déloyal à votre clan/famille en nous envolant vers des sommets.

3. La troisième barrière est la fausse croyance que vous êtes un fardeau pour le monde. Vous sabotez votre succès pour ne pas pouvoir être un plus gros fardeau pour les autres.

4. La quatrième barrière est la fausse croyance que vous devez atténuer les éclats de votre brillance. Ainsi, vous n'éclipserez personne de votre passé. Si vous gardez ce sentiment en vous, vous vous retenez d'exprimer votre potentiel et votre talent.

Comprendre pourquoi vous vous limitez libère une nouvelle énergie en vous, qui peut vous propulsez vers de nouvelles hauteurs faites d'abondance, d'amour et de créativité. Au fur et à mesure que vous progressez dans votre quête pour exprimer votre talent unique, vous allez probablement rencontrer des limitations. Pour cette raison, il est préférable de penser à votre quête comme un voyage continu pour transcender les limites supérieures de votre potentiel. 

Vous transcendez votre problème de "plafond de verre" à chaque fois que vous ressentez plus d'amour, d'abondance et de succès. Cela se passe ainsi : vous vous surprenez à vous inquiéter ou à vous disputer. Tout à coup, vous réalisez que vous êtes dans une phase ascendante dans votre vie. Vous laissez alors tomber vos inquiétudes et votre suscetibilité, et vous prenez une profonde respiration pour vous détendre. Un instant plus tard, vous vous libérez de vos blocages et vous sentez déjà mieux. Dans des moments comme celui-ci, vous élargissez votre capacité à profiter de plus d'amour, d'abondance et de succès.

Ces moments sont des tremplins où vous progressez à pas de géant. Cela ne se produira peut-être pas la première fois, ni la deuxième fois, mais peut-être à la centième fois, mais si vous persistez et maintenez avec diligence et zèle cet état d'esprit, un jour magique, vous leverez les yeux et réalisez que vous avez créé votre propre vie dans votre zone de gratitude et de plénitude. 

Moby Dick

Quand Herman Melville, le romancier américain (1819-1891), écrivait "Moby Dick", il n'écrivait pas à propos d'un homme à la recherche d'une baleine, il écrivait à propos d'un homme essayant de trouver son unique et ultime personnalité, son moi supérieur. Il écrit :

"Songez  à  la  ruse  de  la  mer  et  à  la  manière  dont  ses  créatures  les  plus  redoutables  glissent  sous  l’eau,  à  peu  près  invisibles,  traîtreusement  cachées  par  les  plus  suaves  tons  d’azur. Songez à la beauté et à l’éclat satanique de ses plus impitoyables tribus, à la forme exquise de certains requins. Songez au cannibalisme  universel  qui  règne  dans  la  mer  où  les  créatures  de proie   s’entre-dévorent, menant   une   guerre   éternelle   depuis   l’origine du monde.

Songez  à  tout  cela  et  tournez  alors  vos  regards  vers  cette  terre aimable et verte infiniment docile, songez à l’Océan et à la terre,  ne  retrouvez-vous  pas  en  vous-même  leurs  pareils ?  Car de  même  que cet  océan  de  terreur  entoure  les  verts  continents, de même l’âme de l’homme enferme une Tahiti, île de paix et de joie,  cernée  par  les  horreurs  sans  nombre  d’une  vie  à  demi  inconnue. Que Dieu te garde ! Ne pousse pas au large de cette île, tu n’y pourrais jamais revenir !"

À chaque instant de votre vie, vous avez le choix, vous pouvez être l'hôte de la beauté et de la spiritualité du monde (Dieu), ou être l'otage de la représentation fausse que vous vous faîtes de vous-même (Égo). À vous de choisir !

La marche (3)

Marcher aide à penser. Un pas devant l’autre, et c’est une idée après l’autre qui nous vient. Comme si nos jambes étaient le moteur de notre pensée. Les longues promenades en montagne stimulent la réflexion. Beaucoup de philosophes étaient des marcheurs, et même ceux qui ne pratiquaient pas cette activité la considéraient comme une image de la pensée. Descartes, par exemple, décrit sa réflexion comme une marche en forêt. Il se sent perdu, il cherche l’issue… Heidegger parle de la pensée comme de « chemins qui ne mènent nulle part » : le but n’est pas d’aller d’un endroit déterminé à un autre, mais de faire la route. C’est le point commun entre le marcheur et le philosophe : ils n’ont d’autre but que de cheminer. 

L'image du penseur plutôt prostré et immobile renvoie à une conception très particulière de la philosophie, qui considère que la pensée serait favorisée par une mise en absence du corps. Celui-ci ne venant plus interférer, la pensée pourrait alors s’élever. Au contraire, la pensée associe toujours corps et esprit. La marche exprime très bien cette réalité. La pensée s’appuie sur le corps et se développe en harmonie avec lui. On pourrait presque dire que dans la marche, c’est le corps qui pense. Marcher, c’est passer d’un pied sur l’autre, et penser, c’est envisager une idée puis une autre. La pensée est toujours en instabilité, inquiète, en mouvement, comme la marche est un déséquilibre sans cesse rattrapé. Dans les deux cas, il s’agit d’une recherche permanente d’un équilibre entre deux positions. Il y a donc une conformité et une coïncidence entre le mouvement du corps et celui de la pensée. Montaigne dit même que son « esprit ne va si les jambes ne l’agitent », et qu’il a le sentiment que ses pensées dorment s’il s’assied !

La marche en ville est très mécanique et utilitaire : on marche pour se rendre au bureau, pour faire ses courses, etc. Et puis on se fond dans l’atmosphère urbaine : nos pas se règlent sur ceux de la foule, notre attention est sans cesse perturbée par des bruits, des agitations. On ne marche pas à « son » rythme. La marche est riche de pensées si elle est libre, choisie et sans autre objet que de passer un moment avec soi-même. Par ailleurs, la marche en ville est trépidante, tandis que, même si elle peut parfois subir des fulgurances, la pensée suit un tempo lent. Un rythme qui a à voir avec la respiration. La marche en montagne est plus intéressante et adaptée à la réflexion car elle oblige davantage à écouter son souffle. Selon le terrain sur lequel on marche, donc selon le souffle que l’on produit, c’est un type de pensée ou d’échange spécifique qui est favorisé. La marche sur du plat permet de longues digressions. La marche en montée convient plutôt à la recherche de la formule juste, puisque l’on manque d’air. Tandis que la descente sert une pensée qui suivrait son propre caprice, sans contrainte.

La pensée est plus conforme à la réalité quand on marche. Nous sommes à la fois corps et esprit, et la marche nous oblige à considérer cette réalité mêlée. Elle est l’occasion de donner à la pensée une assise concrète, que nous sommes tentés de laisser de côté quand nous nous lançons dans des réflexions abstraites. D’ailleurs, quand on marche en montagne, il y a une dialectique entre notre ascension générale et l’inclination de notre regard, de notre tête. C’est comme si nous visions des hauteurs, tout en regardant régulièrement nos pieds.

La marche est une école de sagesse car elle nous tient sur terre ; ce n’est pas un hasard si « humilité » vient du latin humus, « terre ». Et qu’elle nous permet de faire l’expérience de nos limites : en la pratiquant, nous ressentons la fatigue, la vieillesse, nous « sentons » que notre corps n’est pas tout-puissant, alors que les déplacements en voiture, en train ou en avion sont autant d’occasions de dépasser nos limites physiques. La marche nous enseigne aussi qu’il n’est pas dans la nature des choses d’aller droit au but. En montagne, vous avez beau voir au loin la cime à atteindre, vous ne pouvez pas grimper tout droit pour y accéder. Vous comprenez que le chemin le plus direct n’est pas toujours le meilleur et que les détours et digressions peuvent être précieux.

(à suivre)

La marche (2)

Schopenhauer dans Esthétique et métaphysique : « Les idées bonnes et sérieuses ne se laissent pas à tout moment librement évoquer ; tout ce que nous pouvons faire est de leur tenir la voie libre, en écartant les ruminations futiles, les sornettes et les mauvaises plaisanteries. On n’a qu’à laisser libre entrée aux bonnes idées : elles viendront. Pour cette raison, il ne faut pas non plus prendre un livre aussitôt qu’on a un moment de loisir. »

« Il convient au contraire d’accorder parfois un peu de tranquillité au cerveau : alors quelque chose de bon peut facilement surgir.  (…) Les pensées personnelles ne viennent guère qu’en marchant ou en se tenant debout, très rarement quand on est assis. Nos meilleures pensées entrent subitement dans la conscience comme une inspiration. Elles sont manifestement le résultat d’une longue méditation inconsciente. »

(à suivre)

La marche (1)

Les pensées viennent en marchant. Ainsi la marche favoriserait la concentration. Platon et Aristote philosophaient en marchant. «Les seules pensées valables viennent en marchant » écrivait Nietzsche. Comme bien des philosophes, le penseur a souligné les vertus de la marche qui libère l’esprit alors que la posture assise, selon lui, est une faute contre l’esprit. 

Au point de condamner Flaubert et son idéal sédentaire (« On ne peut penser et écrire qu’assis »), et de se rallier à l’idéal rousseauiste de la marche qui « met l’esprit en mouvement ». Une forme d’hygiène de pensée. Bien avant eux, Aristote enseignait en déambulant, ce qui valut à son École le qualificatif de péripatéticienne (l’école des promeneurs).

(à suivre)

Paradigme (5)

Un paradigme est une multitude d'habitudes qui sont logées dans votre subconscient et qui dirigent votre vie. Il ne peut pas être changer par la seule volonté. Si c'était le cas, tout le monde vivrez la vie de ses rêves. Pensez au nombre de fois vous avez été motivés pour changer quelque chose dans votre vie. Vous vouliez gagner plus d'argent, perdre du poids ou créer une entreprise. Mais peu importe la motivation que vous aviez pour effectuer un changement drastique et permanent dans votre vie, pour un raison ou une autre, rien ne s'est passé. Pourquoi ? Vous aviez sûrement une excuse toute prête, mais peu importe, car la seule raison pour laquelle vous n'obtenez pas les résultats que vous souhaitez s'appelle votre paradigme. Il vous maintient coincé où vous êtes.

Vous pouvez changer votre paradigme. Cependant, il n'existe que deux façons de le faire : un choc émotionnel ou la répétition. Le choc émotionnel est un accident de la vie indépendant de votre volonté. La répétition est le fait de s'exposer à une nouvelle idée, encore et encore. Le truc n'est pas de mémoriser une information, mais d'imprimer l'idée dans notre subconscient. Plus vous gravez ce concept dans votre subconscient, plus il se renforce. À la longue, l'ancienne idée s'affaiblit et la nouvelle la remplace alors. Vous changez alors de paradigme et vous êtes en résonance avec votre nouvelle approche de la vie.

Nous avons tous des blocages et des idées reçues sur le monde qui nous entoure. Ils nous empêchent d'avancer et de réaliser nos rêves. Prendre conscience que nous sommes programmés par notre éducation et notre environnement permet de pouvoir reprogrammer notre logiciel personnel et enfin oser faire les choses qui nous passionnent. 

(à suivre)

Paradigme (4)

Un paradigme est une multitude d'habitudes qui sont logées dans votre subconscient et qui dirigent votre vie. Il est formé par la répétion d'information et peut se changer par la répétion de nouvelles informations. Le paradigme est un programme fait d'une multitude de concepts qui sont fixés dans votre subconscient et qui contrôle littéralement votre comportement et vos résultats.

La praxis est l'intégration de croyances dans le comportement. Pour changer notre paradigme, nous devons intégrer les croyances que nous avons au niveau de notre conscience, par la pensée, et les "planter" dans notre subconscient pour remplacer notre vieilles croyances. Vous pouvez lire autant que vous voulez à ce sujet, si vous ne comprenez pas comment changer votre paradigme, vous obtiendrez toujours les mêmes résultats dans votre vie.

Une citation me vient pour résumer la chose : "si vous voulez obtenir quelque chose que vous n'avez jamais eu, vous devez faire quelque chose que vous n'avez jamais fait."

(à suivre)

Paradigme (3)

Un paradigme est une multitude d'habitudes qui sont logées dans votre subconscient et qui dirigent votre vie. Il a été formé par votre famille et votre environnement par la répétition. Ces idées ont été gravées dans votre subconscient et contrôlent les résultats que vous obtenez dans la vie. Le paradigme dicte votre logique, contrôle votre utilisation du temps, votre perception des situations, votre efficacité, l'argent que vous gaganez dans la vie. Prenons l'exemple de familles qui sur plusieurs générations sont au chômage et contributaires des aides sociales. Les enfants sont conditionnés dans une vision du monde par les discussions qui entendent à la maison et l'idée que leur entourage se fait de l'argent et du monde qui les entoure. Certains sortiront de cette spirale infernale en changeant leur paradigme, mais la plupart resteront avec cette idée de la misère et de l'injustice du monde où ils ne sont que des victimes.

Si vous voulez changer votre vie, vous devez changer de paradigme. Nous pouvons croire à quelque chose avec notre pensée, mais notre paradigme croit quelque chose d'autre dans notre subconscient. Je m'explique. Si vous décidez de changer de vie pour réaliser votre rêve de toujours comme devenir artiste-peintre ou gérer un hôtel dans une île paradisiaque, vous allez être torturé par votre paradigme qui veut vous ramener à la réalité. Vous avez été élevé pour vivre une vie rangée et tranquille. Notre entourage et notre famille veut le meilleur pour nous, mais nous conditionne pour prendre le minimum de risques et surtout être conforme aux normes de la société.

La liberté que l'on cherche a un prix. Vivre pleinement à son plein potentiel une vie épanouie demande des sacrifices et du courage. Le courage d'aller au bout de ses rêves. Sincèrement, je pense que peu de personnes sont sur ce chemin. Peut-être 5% de la population. Je ne détaille pas ma pensée ici, mais la plupart des gens ne vivent pas la vie qu'ils ont rêvé ou rêvent encore. Ils peuvent être malgré tout heureux bien sûr, mais ils ont secrètement un désir de plus d'authencité et d'accomplissement personnel.

(à suivre)

Paradigme (2)

Un paradigme est une multitude d'habitudes qui sont logées dans votre subconscient et qui dirigent votre vie. Vous pouvez pensez consciemment à une nouvelle idée qui vous tient à coeur, un projet fou, mais vous la rejettez rapidement car votre pensée finit par s'aligner sur votre subconscient. Vous restez dans votre zone de confort. Vous finissez par aligner vos pensée sur votre paradigme. L'argumentaire qui vous est suggéré par votre subconscient est solide : "je ne vais pas quitter mon travail maintenant, comment je vais vivre, et tout le monde doit travailler dans la vie, et je n'y arriverez jamais, je ne suis pas assez sérieux et crédible pour réaliser ce projet personnel." Voilà, vous venez de vous fracassez sur le "mur de la terreur" et vous revenez aussi vite que possible dans votre zone de confort.

Et si vous décidiez de changer de paradigme, de changer votre logiciel personnel, votre perception du monde qui vous enferme dans une vie d'habitudes et de monotonie, le changement serait énorme et permanent. Alors que la plupart des gens restent coincés dans une vie qu'ils subissent, certains arrivent à vivre la vie de leurs rêves. Ils ont reprogrammé leur cerveau.

Ils existent deux façons de changer le paradigme. La première est un choc émotionnel, vécu comme un changement de monde : la perte d'un être cher, un divorce douloureux, un accident grave, ou une longue maladie. Dans ces situations, la personne change de vie du jour au lendemain. Elle renaît et ne se pose plus les mêmes questions que dans sa vie antérieure, sa vision de la vie et du monde ont changé. Elle ose ce qu'elle n'a jamais osé. Les freins qui la retenaient ont disparu. Elle a pris conscience de son potentiel. Ce changement de paradigme s'opère sans réellement de prise de conscience de ce qu'est un paradigme.

La deuxième façon de changer de paradigme est la répétition. Vous devez changer votre paradigme de la même façon qu'il a été crée. c'est-à-dire par la répétition. Car la répétition augmente la conscience. C'est en lisant un livre plusieurs fois que vous comprendrez toute la valeur de son contenu. La répétiton vous conditionne dans le changement souhaité. Comme si vous appreniez une nouvelle langue, la pratique et la répétiton vous permettront de maîtriser la nouvelle langue.

Il faut comprendre que pour changer un paradigme vous devez remplacer consciemment et volontairement une mauvaise habitude par une nouvelle habitude. Commencez par choisir en pleine conscience de nouvelles croyances qui correspondent aux nouvelles habitudes que vous souhaitez avoir, et puis "plantez-les" dans votre esprit et dans votre coeur.

(à suivre)

Paradigme (1)

Un paradigme est une multitude d'habitudes qui sont logées dans votre subconscient. Votre paradigme a une grande importance dans votre façon de vivre dans le monde qui votre entoure. Il contrôle votre logique, votre perception, votre productivité, votre créativité, votre utilisation du temps, votre capacité à gagner de l'argent, et tous les aspects de votre vie. En fait, nous sommes des funambules. Notre vie est réglée comme du papier à musique. Nous passons notre temps à accomplir des activitées et des tâches comme des robots car nous les avons apprises et enregistrées. Conduire une voiture, par exemple : les gestes sont automatiques, on les a appris et ils s'accomplissent automatiquement. En y regardant de plus près, vous vous apercevrez que votre vie est conditionnée de la même manière. Vous répondez aux situations et aux circonstances de la vie par un conditionnement qui vous viennent de votre éducation et de votre environnement. Votre subconscient et son paradigme contrôle votre vie de A à Z. Je parle ici de 95% de la population.

Nous adorons la routine. Nous pensons à changer de travail et de vie, mais nous restons bloqués dans nos habitudes. Nos habitudes sont tellement obsessionnelles que chacun d'entre nous peut dire ce que son voisin fait à un moment donné rien qu'en étant assis devant l'ordinateur chez nous : "il est 11 heures, il sort son chien, il va revenir dans 15mn avec une baguette à la main et va rentrer sa poubelle, puis il va nettoyer les pattes de son chien dans le garage et accrocher la serviette au crochet à côté de l'établi". Nous ne le voyons pas, mais nous l'avons vu tellement de fois faire cela que les différents bruits de ses pas, du chien, de la poubelle, du garage, de la porte qui se ferme nous confirment qu'il fait bien la même chose que d'habitude. Bien sur, lui fait la même chose avec nous. Il sait ce que nous faisons.

Un autre exemple se déroule tous les jours au travail. Nous savons qui arrive à telle heure et qui part en premier. Nous savons ce que nos collègues ont l'habitude de faire, à la minute près parfois : untel vérifie ses messages et part vite aux toilettes du 2ème, tel autre boit son café trop sucré, une autre parle de ce qu'elle a l'habitude de faire. Toujours les mêmes choses. C'est fou quand on y pense. Je ne dirais pas que tout le monde veut changer de vie, mais la plupart des gens rêvent d'autre chose. Changer de vie ou de ville ou de métier, devenir artiste à plein temps, voyager, profiter de vivre pleinement, en accord avec ses aspirations. Mais peu d'entre nous se donnent les moyens, car il est conditionné par son paradigme. Il nous dicte notre conduite, notre perception du monde et nous maintient en otage.

(à suivre)