Les pensées viennent en marchant. Ainsi la marche favoriserait la concentration. Platon et Aristote philosophaient en marchant. «Les seules pensées valables viennent en marchant » écrivait Nietzsche. Comme bien des philosophes, le penseur a souligné les vertus de la marche qui libère l’esprit alors que la posture assise, selon lui, est une faute contre l’esprit.
Au point de condamner Flaubert et son idéal sédentaire (« On ne peut penser et écrire qu’assis »), et de se rallier à l’idéal rousseauiste de la marche qui « met l’esprit en mouvement ». Une forme d’hygiène de pensée. Bien avant eux, Aristote enseignait en déambulant, ce qui valut à son École le qualificatif de péripatéticienne (l’école des promeneurs).
(à suivre)