C’est un entraînement qui nécessite répétition afin que de nouvelles connexions se créent. Il est possible que des résultats surprenants arrivent de manière rapide, tout comme il est également possible qu’il faille un certain temps afin que la plasticité cérébrale fasse son œuvre. Il faut être patient avec vos comportements et vos émotions sachant qu’un travail d’un mois à fréquence quotidienne (une quinzaine de minutes) produit des résultats remarquables !
En imaginant que la situation que vous allez visualiser de manière idéale ne donne pas le résultat voulu (on ne peut pas toujours contrôler le résultat)… de quoi pourrez-vous quand même être fier et qui ne dépend que de vous ? Prenons pour exemple le cas d’une situation de conflit qui se répète et engendre un stress chronique : « j’ai su rester calme, lucide, réceptif à mon client/partenaire/collègue tout en étant focalisé sur l’objectif de cette rencontre. Je n’ai pas obtenu le résultat voulu, mais j’ai amélioré une relation avec un collègue ou un partenaire, c’est un bon point de départ pour la prochaine fois. De plus je suis toujours calme pour le reste de ma journée. Je fais quotidiennement quelque chose pour résoudre cette situation et j’en suis fier. »
C’est là une étape importante pour briser un scénario où se répètent des émotions et des comportements automatiques. Un des éléments importants qui entre dans le maintien de cette répétition est la honte et la culpabilité. Il faut donc briser également ces émotions pour se libérer de leur « mauvais sort ». L’acceptation de soi est ici très importante. Pratiquer la visualisation créatrice régulière sur un sujet qui vous tient à cœur va avoir pour effet de vous hyperfocaliser sur une cible. Il faut donc être attentif aux émotions qu’entraîne cette focalisation.