Il y a peu de surdoués qui aient été approchés jeunes et à qui ont aient dit "vous avez des dons qui vous rendent spéciaux, uniques et particuliers. Ils peuvent vous rendre aussi très vulnérables". En tant que surdoués, personne ne nous a supporté dans nos efforts pour grandir avec nos capacités. Personne ne nous a parlé de notre personnalité et que nos besoins étaient inextricablement liés à nos traits de surdoués. Est-ce que quelqu'un a mentionné que nos nombreux changements de carrières étaient courants chez les surdoués, que les gens comme nous prospérent dans le changement et les défis. Personne ne nous a suggéré que nos différences de "droles de canards", notre perfectionisme, nos excitabilités, notre sensitivité et notre motivation évidentes pouvaient être ce qui étaient le plus vrai en nous et pas le plus mauvais. Il n'y a pas de refuge pour les adultes surdoués. Il faut composer avec les autres. Il faut s'approprier les traits qui nous font surdoués. Et il ne faut jamais perdre de vue deux choses importantes:
- la négligence de soi et l'acceptation d'une fausse personnalité (faux-self), comme rempart à l'hostilité ambiante, tuent le potentiel du surdoué;
- connaitre la vraie signification de la douance est la seule façon d'ouvrir de nouvelles voies.
Si être surdoué est plus une bénédiction qu'une malédiction, il faut être serieux sur ce que nous voulons supporter et sur la route que nous voulons prendre. L'idée à retenir est que résister à nos dons est le choix d'ignorer la vraie force de nos capacités.