La douance peut être à la fois une bénédiction et une malédiction, une force positive et une force négative dans la vie. Pourtant, elle est sans aucun doute une force réelle, consciente et inconsciente. Bien plus qu'un ensemble de qualités distinctes, la douance est un état d'être, une existence à part entière. Nier ces capacités, c'est nier la part existentielle de notre être, c'est sentir que l'on n'existe pas pleinement. Le surdoué non identifié trouve souvent ses traits dérangeants et inadaptés, car ils lui causent plus d'inconfort que de satisfaction. Il a l'impression de voir les choses à l'envers, tant son approche des choses est différente. Une étrange impression d'être comme un jouet monté à l'envers. Une volonté profonde de transformer des points négatifs en points positifs le pousse à éliminer les obstacles qui nuisent à sa vision des choses et qui empêchent l'émancipation de ses dons. La confiance est l'élément clé. Une confiance ravivée dans la vie et dans ses opportunités permet d'éviter de devenir une victime du cynisme. Ainsi, le surdoué qui se découvre doit suivre certaines règles:
-Découvrir qui il est et qui il n'est pas.
-Faire la paix avec sa nature propre, passé et présente.
-Trouver de nouvelles façons de laisser ses dons être des atouts, et non pas des défauts.
-Éviter les forces mortifères de l'auto-sabotage et de l'oppression venant des autres.
-Changer sa façon d'utiliser ses dons.
-Apprendre à faire confiance et coopérer avec sa boussole intérieure.
-Clarifier et mettre en œuvre sa mission de vie, ce qu'il veut faire dans la vie.
L'expérience de vie d'un surdoué est la plupart du temps une expérience douce-amère. Pourtant, cette amertume n'est pas nécessaire. Elle est faite de décalage, d'incompréhension, de stéréotype, qui polluent la vie quotidienne et à la longue, la vie entière. Le chemin vers la lumière pour un surdoué est solitaire. Comme tout travail d'introspection d'ailleurs.