21 mai 2018

La souffrance mène à la croissance

Les Surhommes (selon la notion de Nietzsche) voient dans leur souffrance et leur destruction une nouvelle vie : la graine doit mourir pour que la plante puisse pousser. La capacité de vivre et de surpasser la souffrance et la solitude sont les caractéristiques du Surhomme. Nietzsche dit : "La souffrance et l'insatisfaction de nos instincts de base sont des particularités positives car ces impressions créent une agitation émotionnelle de la vie, et se manifestent comme un stimulus de vie... La discipline de la souffrance, ne savez-vous pas que c'est uniquement cette souffrance qui a crée toutes les améliorations de l'homme jusqu'à maintenant ?... Cette tension de l'âme dans la tristesse/le malheur cultive sa propre force, son inventivité et son courage à endurer, à persévérer, à interpréter, et à exploiter la souffrance..." Nietzsche devient même mystique parfois, tout en étant pertinent en disant que "le chemin vers notre propre paradis mène toujours à travers la volupté de notre propre enfer."

Kazimierz Dąbrowski s'est inspiré de Nietzsche en proposant sa théorie de la désintégration positive. C'est en vivant pleinement et en confrontant les difficultés que nous rencontrons dans la vie que nous arrivons à les dépasser. Nous apprenons à les vivre mieux en les relativisant par exemple, par la résilience, ou encore en changeant notre parcours de vie. Il faut rester conscient de notre état pour pouvoir agir sur notre destinée de la meilleure des façons.