5 novembre 2016

Être son propre gourou

Dans un précédent billet (l'œuvre d'un artiste), je parle d'être son propre dieu, son propre gourou. Ce n'est pas de la mégalomanie. Un gourou désigne communément en Occident un maître à penser. En Inde, le gourou (du sanskrit गुरु guru) est un enseignant, un précepteur, un maître.

Être son propre gourou, pour moi, c'est vivre selon ces valeurs profondes, en accord avec sa personnalité. Je parle ici de valeurs humanistes bien sûr. Pas du brigand qui vit suivant des valeurs faîtes de rapines et de violence.

Un esprit libre est en quelque sorte son propre maître à penser. Dans notre société, la religion (je pense notamment au boudhisme ici) apaise l'esprit, mais éloigne souvent de ce que nous sommes vraiment. La religion agit alors comme le fond les drogues, elle nous éloigne de nous. On est pratiquant en suivant des règles établies, mais finalement on est de moins en moins spitiruel. Nous répondons alors à des règles extérieures. Le pratiquant se met au service de son gourou. Parfois, des esprits profonds arrivent à raccorder cette croyance avec la personnalité qui se niche au fond d'eux. Cependant, la plupart des gens trouvent surtout du réconfort dans une communauté, en mettant entre parenthèse ou aux oubliettes, ce qui devrait être la vraie quête de la vie: Qui sommes-nous vraiment ? Quelle est notre vraie personnalité ?