28 novembre 2016

L’intelligence émotionnelle

Daniel Goleman, psychologue et journaliste scientifique américain, a écrit un livre de référence sur l’intelligence émotionnelle en 1995. Il y développe quatre concepts principaux.
  • La conscience de soi est la capacité à comprendre nos émotions, à reconnaître leur influence et à les utiliser pour guider nos décisions;
  • La maîtrise de soi consiste à maîtriser nos émotions et nos impulsions et à s’adapter à l’évolution de la situation;
  • La conscience sociale englobe la capacité à détecter et à comprendre les émotions d’autrui et à y réagir;
  • La gestion des relations correspond à la capacité à inspirer et à influencer les autres tout en favorisant leur développement et à gérer les conflits.
Goleman inclut un ensemble de compétences émotionnelles correspondant à chacun de ces concepts. Les compétences émotionnelles ne sont pas des talents innés, mais plutôt des capacités apprises qu’il faut développer et perfectionner afin de parvenir à un rendement optimum. Pour lui, "caractère" est le mot qui définit le mieux l'ensemble des compétences liées à l'intelligence émotionnelle. Selon Goleman, l'intelligence émotionnelle favorise la réussite professionnelle et privée et "permet aux jeunes d’être moins « rustres », moins agressifs et plus populaires". Il affirme même qu’elle leur permet de prendre de meilleures décisions en ce qui concerne « les drogues, le tabac et le sexe ». Ainsi, l'intelligence émotionnelle confére donc, selon Goleman, un avantage dans tous les domaines de la vie aussi bien dans les relations affectives et intimes que dans l'appréhension des règles implicites qui régissent la réussite dans les politiques organisationnelles.

Pour ma part, j'associe cette intelligence émotionnelle à une intelligence sociale, des rapports sociaux, aux fameux "streets smarts" que j'ai déjà expliqués. Ces règles de vie qui permettent de laisser le moins de plumes possibles dans nos intéractions avec la société et d'avancer dans la vie.